Le candidat Serge Goriely (RTL), rapatrié et hospitalisé à Bruxelles, est remplacé par Thierry de Villet. L’étape à travers la république de Djibouti est l’occasion pour les « raiders » de faire le point avant de quitter l’Afrique et de s’élancer sur les routes du Proche-Orient. Les jurés invités sont Antoine de La Garenderie (France), Gabriel Arcand (Canada), Martine Kempf (Monaco), Luc Merenda (Belgique), Paul-Louis Genton (Suisse). Les films proposés, tournés à Djibouti, sont:
- Canada (SRC): Pour de meilleurs horizons (à 17’44 »)
- Monaco (TMC): Echec et mat aux droits de l’homme (à 23’22 »)
- France (A2): Ton parfum dans la ville (à 31’20 »)
- Suisse (SSR): Le retour de Rackham Le Gum (à 37’40 »)
- Belgique (RTL): Les survivants (à 45’23 »)
Serge Goriely a été accidenté. Il n’est plus avec nous. Nous l’avons laissé à Galcaïo, dans l’attente d’un avion. Il nous a fallu reprendre la piste, un peu orphelins, pour arriver à Djibouti. Tu nous manques, Serge, et nous ne savons pas ce que tu deviens. La piste entre Hargeisa et Djibouti est infernale: un embrayage cassé, une direction fendue, un carter éclaté, des crevaisons, le sable, la boue, les pierres, des nuits à réparer, des journées à rouler. La voiture de Philippe rend l’âme. Nous arrivons à Djibouti remorqués par notre camion. Exténués. Personne ne pensait qu’on passerait. 400 kilomètres de pistes que les cartes ont oubliées, entre des militaires armés, car les rebelles se sont infiltrés dans la région. Au bout de la piste, Djibouti, comme une terre promise, et nos yeux pleins à craquer de poussière et de souvenirs. Soif d’avoir des nouvelles de Serge. Reviens vite: le Raid, sans toi, n’est plus tout à fait le même… – D.R.
- Le carnet de route de la semaine (Djibouti-Yemen-Djibouti):
- Téléchargez le sommaire de l’émission : Télé Poche (PDF – 5.8 Mo) ou Télé Star (PDF – 5 Mo)
Amusant de voir la tete des africaines de se découvrir sur les photos instantanées! Apparement à cette époque là ces polulations étaient trés préservées de l’envahissement médiatique. Je me demande si c’est toujours le cas aujourd’hui ou si le dit « progres » technique a fait la bas comme ici son bonhomme de chemin.
Je suis prêt à parier qu’un plaisir aussi simple (pour nous) que de se voir en photo est toujours un luxe assez rare en Afrique subsaharienne et que le Polaroïd des Belges provoquerait encore des réactions aussi fortes. Les écarts se creusent entre riches et pauvres. Personnellement, je ne suis pas sûr que les Africains, si on leur demandait, diraient souhaiter être « préservés d’un tel progrès ». Mais malheureusement, dans bien des pays, il reste encore beaucoup d’autres priorités bien plus essentielles dans la vie quotidienne, comme de ne pas mourir du sida ou de la diarrhée, d’aller à l’école, de manger à sa faim, etc.