Mardi matin, 15 janvier.
De nouveau, la rade de Djibouti. Le bateau a mis du temps pour revenir. Il était trop léger et l’hélice sortait par-dessus les vagues. Trois jours ont passé, tous semblables, sans points de repère. Si ce n’est Aden devant, puis Aden derrière ; comme il y avait eu Djibouti derrière et comme il y a Djibouti devant.
Avec l’arrière-goût des choses déjà vues et notre place qui n’est plus vraiment la nôtre.
C’était le dernier voyage du capitaine sur le « Randa ».
Et son premier demi-tour dans sa vie de marin. Il l’a accueilli avec un extraordinaire éclat de rire !
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