Vendredi, 18 janvier.
La belle Ethiopienne de la réception me tend le combiné
- Monsieur Regnier, un téléphone de Paris pour vous !
- Allô !
- Bonjour, ne quittez pas ! Je vous passe Michel Drucker.
- Allô… c’est Didier Regnier ?… Bonjour, je vous appelle pour vous féliciter, votre équipe et vous ! Vous savez, nous exerçons un métier de chien où personne ne se fait de cadeaux. Vous accomplissez un travail formidable, mais personne ne vous fera de compliments. Moi, je vous en fais, parce que je me réjouis du succès des autres. Au fait, comment va le blessé ? Vous savez, je ne rate aucune de vos émissions ! Alors, saluez bien les techniciens, les mécaniciens, toute votre équipe. Bon courage, continuez comme cela ! C’est formidable ! Bravo !
Je balbutie. Je ne sais pas trop quoi répondre.
- Merci, Michel… C’est très gentil…
Je suis étonné, un peu désarçonné. Un grand professionnel comme lui qui prend le temps d’appeler à l’autre bout du monde, c’est la première fois que je vois cela !
Je sors dans la rue où sont rassemblés la plupart des raiders et leur transmets la bonne nouvelle.
Merci, Michel, vous ne pouvez pas imaginer à quel point votre appel nous a fait du bien.
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