Vendredi, 7 décembre
L’enregistrement de l’émission se passe mal. Hier, la liaison avec Paris était d’excellente qualité. Ce matin, rien. Pas l’ombre d’une modulation. Jean-Claude Freydier est calme comme d’habitude, mais, cette fois, les crachotements ont définitivement éloigné notre équipe parisienne. Nous enregistrons chacun de notre côté, dans le brouillard le plus total, recopiant les questions des jurés à peine audibles que je pose aussitôt aux candidats. Une des explications « plausibles » de ce raté : les circuits téléphoniques auraient été mobilisés par la présidence française, pour le sommet africain qui se tenait au même moment à Bujumbura, au Burundi…
Notre hôtel est correct. Il donne sur une plage, avec de vrais cocotiers, des filles à jupes fendues, des coquillages de rêve, des vagues en provenance de Zanzibar qui viennent cogner à nos esprits en vadrouille.
Par contre, la nourriture laisse à désirer. Elle aussi, à sa manière, vient cogner quelque part… En quelques heures, elle a intoxiqué la moitié de l’équipe et condamné Roland Théron à ne plus quitter le lit pendant plusieurs jours. Il est livide, vomit sans arrêt, et ne peut retenir de terribles coliques qui courent plus vite que lui. Toute une nuit, Christine court après des médicaments dans Dar es-Salaam déserte où n’existe aucune pharmacie de garde !
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