Dimanche, 28 avril.
Pour Jorge, le transitaire péruvien venu nous accueillir au poste frontière, les choses commencent mal : nous avons perdu la voiture d’Antenne 2, encore en panne côté Equateur, les papiers ne sont pas au point et doivent être complétés dans la journée, enfin Guilène vient de se faire voler une chaîne en or par un gamin pourtant sympathique.
Pour Georges Siciliano, les choses s’annoncent bien : dans le petit hôtel où l’on nous parque en attendant une hypothétique autorisation d’entrée au Pérou, on parle bien espagnol, les filles sont jolies et court vêtues, les musiciens jouent des airs entraînants.
Pour Frédéric Claudios, notre nouveau mécanicien, et Denis Lajoye, un « ancien » maintenant, la descente de l’Amérique latine commence par une journée de réparation sur place, la voiture d’Antenne 2 ayant cassé un pont. La routine en quelque sorte.
Pour Guy et moi, l’étape s’annonce mal : nous avons déjà accumulé six heures de retard, alors que nous n’avons pas parcouru un seul des 1600 kilomètres qui nous attendent pour rejoindre Lima !
Nous ne partons qu’à la nuit, les Péruviens ayant décidé de garder en otages Roland et Georges qui feront viser les formulaires d’entrée aux douaniers.
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