Au moment où le Grand Raid connaît un second souffle, toi, Guy, tu perds le tien.
Ce n’est pas juste cette vie qui écorche les rêves et perd ses allumeurs de réverbères…
Moi je me souviens : du Cap à Ushuaia, nos huit mois de bourlingue dans une voiture surchauffée et bruyante… on y parlait, on y mangeait, on y dormait… on y délirait non stop jusqu’à ce que la fatigue nous rabatte sur les bas-côtés de la piste, au moment où le soleil nous invitait déjà à reprendre possession de la planète…
Rien ne résistait à ta force… sur laquelle je me suis appuyé tant de fois, et avec moi les raiders.
Tu disais souvent : « le programme avant tout ! » et c’est vrai que la fatigue, la douche et les petits problèmes d’égo sont passés bien après le plateau que tu voulais vivant, surprenant, exaltant !
Tu as été un éclat de rire. Tu as été un éclat de vie. Tu as été généreux comme cette planète qui nous a bouffés. En as-tu reçu autant ?
Alors, dans ces cas là, on dit merci. Merci d’avoir rendu la folie abordable et les défis possibles.
On ne s’est pas assez parlé.
On ne s’est pas assez revus.
Alors, les Raiders, si on allait plus vite que la fin ?
Dis moi : c’est quoi, l’étape de demain ?…
L’amour ne disparaît jamais…
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi et vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
Ne changez rien au ton,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
… Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Vivez, parce que vous devez vivre.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
simplement parce que je suis hors de votre vue?
Je vous attends, je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin…
Oui, Guy, comme toujours, tu nous a devancé…
Je suis sure que tu nous attendras la-bas, pour nous accompagner
quand il sera notre temps d’ y aller!
A bientôt,
Elizabeth (toujours aux antipodes)
edollb@gmail.com
Tu avais raison Guy, l amour est éternel….J aurais tellement aimé pouvoir faire encore plus …..Aujourd hui tu me manques ….plus que jamais ….tu avais une vision tellement généreuse du monde….merci pour tout Pygmalion ….
Bonjour,
C’ est avec une énorme tristesse que je viens d’ apprendre ici que Guy Garibaldi est décédé..! C’ était un très grand ami pendant mes années d’étudiante a Paris et tout simplement pour moi Guy était indestructible! .
Je n’ arrive pas encore a le croire!
Depuis que je suis repartie habiter chez moi au Venezuela, j’ ai perdu sa trace, vers 1994. Il travaillait a cette époque sur un livre…je crois que sur Mindanao, aux Philippines!
Est-ce que quelqu’un de ce groupe pourrais me dire qu’ est-ce lui est arrivé et surtout comment rentrer en contacte avec sa sœur Elisabeth ou sa Maman Huguette?
Encore sous le choc, je vous remercie d’ avance, Elizabeth
Dernier plateau pour GUY…
Toi, GUY, tu me paraissais indestructible…
Tu étais notre Mr 10000 volts, l’avant-courrier super-dynamique, témoin et parfois acteur-booster de nos « exploits » autour du Monde…
Petits dormeurs tous les deux, j’avais appris à te connaitre et t’apprécier au cours de discussions nocturnes pour parfaire le plateau-étape du lendemain ou développer le sujet de notre prochain reportage.
Tu dévorais la vie, et étais toujours prêt à relever tous les défis.
Parfois complice de nos folies, tu étais l’Homme sur qui l’on peut toujours compter !
Et ça, je n’ai jamais pu l’oublier !
La vie nous a séparés…
Que de regrets de ne pas partager ce « plateau-souvenirs » 25 ans après!
Alors, je voulais seulement te dire MERCI !
MERCI pour ces 8 mois passés à tes côtés !
ADIEU L’AMI !
A tous les tiens, j’exprime toute ma sympathie…
CHRISTINE DEMONT -- « BAD GIRL 1 »- EQUIPE TMC
Méme pas eu le temps de te prévenir que Robert nous faisait ce cadeau,je sais que cela t’aurai ravi, toi qui a mis tellement de coeur et de sueur dans cette formidable aventure ADIEU l’AMI.